Y-a-t-il un profil de triathlète ?

Article extrait du site FFTRI


Lancez-vous dans l’aventure Triathlon, un sport adapté à tous et à toutes

Le triathlon, sport olympique depuis les Jeux de Sydney en 2000, reste assez mal connu, tant dans sa pratique que dans son accessibilité. Trois sports différents mais complémentaires, à enchaîner le jour J le plus vite possible ou non, dans une optique de compétition comme de loisir.
Mais finalement, y-a-t-il un profil de triathlète ou pouvons-nous tous en faire ?
De 7 à 77 ans, homme comme femme ou encore sportif débutant comme confirmé, nous sommes tous et toutes dans le même panier et voici pourquoi…

Triathlon-santé ou triathlon-compétition, à vous de choisir,
Le triathlon peut paraître inaccessible : s’entraîner dans trois disciplines dans le but de performer ou de se maintenir en forme demande du temps, de l’investissement et de l’organisation.
Le triple effort, en fonction des objectifs que vous vous fixez, que ce soit de débuter une activité physique, d’en reprendre une suite à une blessure, une grossesse ou une longue période d’inactivité, ou bien dans une optique de compétition et de challenge, est modulable à souhaits.

Je reprends le sport par le triathlon….
En effet, pour le néo-sportif, la diversification des disciplines apporte une prise en charge globale : complémentarité entre les disciplines qui permet de se renforcer progressivement au niveau cardiaque, musculaire et articulaire en évitant davantage les blessures. Mais il y a aussi l’absence de monotonie avec la pratique de 3 sports en 1 qui répond efficacement à cette culture du zapping de plus en plus présente dans nos modes de vie.
Enfin, l’encadrement apporté par un club, autant par ses entraîneurs et leurs qualifications, que par ses anciens adhérents et leurs expériences personnelles et sportives, permet aux «nouvelles recrues» d’aborder leur pratique plus sereinement et plus sûrement.
Les clubs de triathlon sont des associations sportives permettant souvent de se faire un réseau d’amis et de connaissances, jouant un rôle non négligeable dans sa pratique, son évolution et sa persévérance. L’effet de groupe est une véritable aide psychologique à l’entraînement, pour se dépasser. De plus, la plupart des clubs, en fonction de leur taille, propose un créneau par jour voire plus, ce qui permet une modulation et une adaptation à chacun. Cette cohésion de groupe donne lieu souvent à des entraînements informels, hors club solutionnant souvent les incompatibilités organisationnelles professionnelles et/ou familiales.

1 seul sport mais 3 fois plus de plaisir…
Les sportifs et sportives plus confirmés trouvent également leur bonheur dans le triathlon. Souvent sport de reconversion, après des années dans une mono-discipline où la lassitude peut en titiller certains, ou encore suite à une blessure chronique empêchant une pratique à temps plein, le triathlon peut être salvateur. N’avons-nous pas vu Laurent Jalabert s’essayer (et performer) sur Ironman, après une reconversion sur marathon, suite à sa retraite de la petite reine ?
Ceux en quête de performance y voient un moyen de progresser davantage avec le transfert de compétences entre les disciplines ou bien tout simplement un moyen d’augmenter leur charge volumique (heures comme kilomètres) tout en évitant les risques de blessure, grâce à l’entraînement croisé.

Papy, maman, papa et les enfants, tous triathlètes…
Il n’y a finalement pas de pré-requis ou de profil-types du triathlète. Les écoles de triathlon accueillent des petits bouts de chou, pendant que papa ou maman sont inscrits dans la section adulte du même club, voire même les générations plus «mûres» avec une catégorie d’âge allant jusqu’à 70-74 ans.
La Fédération Française de Triathlon (F.F.TRI.) propose d’ailleurs plusieurs formules de licence afin de répondre au mieux à la requête de chacun et chacune : licence-compétition, licence-loisir, licence-action, ou encore pass compétition. Ce dernier permet de mettre un pied dans le monde du triple effort, afin de tester, de se rendre compte si l’on accroche ou pas, ou tout simplement d’en tomber amoureux instantanément !

Du triathlon mais pas que…

Triathlète en toute saison…
En fonction des saisons, Dame Nature n’est pas forcément clémente avec la météo et la pratique de l’entraînement comme des compétitions peut varier.
Le triathlon ne se cantonne pas à l’enchaînement de la natation, du vélo et de la course à pieds. Cela peut être également sous forme d’aquathlon ou d’eau libre au printemps, ou bien de run and bike et de duathlon en hiver ou de plus en plus en vogue ces derniers temps, sous forme de swimrun… Le triathlon a la faculté de pouvoir préparer au mieux ses pratiquants à d’autres disciplines, aussi bien rattachées à la F.F.TRI. qu’à d’autres fédérations comme des épreuves de courses à pieds, de cyclisme ou d’eau libre, par exemple.
De plus, la saison est abordée de sorte à connaître une progressivité et une cohérence athlétique au fil des mois : ainsi davantage en début de cycle, la pratique de la préparation physique générale (PPG) apporte des bases solides à l’athlète. Le VTT est aussi proposé lors de certains entraînements pluvieux ou neigeux dans certains clubs.

Ainsi, toutes ces diversifications, à l’entraînement comme en compétition, permettent de répondre à bon nombre d’attentes et de requêtes aux licencié.e.s de la F.F.TRI. Véritable coût économique, une licence permet au final de réaliser bien plus que 3 sports, mais également d’entrer dans ce petit monde plutôt sympa qu’est celui du triple effort !